13/08/2011
Rencontre au musée avec Jean Nicloux
Les touristes qui venaient ce mercredi visiter le musée gallo-romain ont eu l'agréble surprise de faire la visite commentée par Jean Nicloux qui est à l'origine de ce musée.
Bien qu'il soit né en 1934 à Paris, Jean Nicloux est issue d'une ancienne famille de Rustiques, son grand père maternel était le dernier maréchal ferrand établi au village.
Depuis son enfance Jean venait passer les vacances dans notre village. En 1958 il est blessé au cours de la guerre d'Algérie et il restera plusieurs mois en convalescence à Rustiques. C'est une tante membre de la société scientifique qui lui donne le goût de l'archéologie et ainsi au cours d'un charruage il découvre les premièrs vestiges intéressant: des poteries romaines. Ce sera le déclic. Pendant 50 ans il va prospecter sur 9 sites de "villaé" romaines qu'il découvrira sur les territoires de Rustiques et Trébes. Les principaux sont Canet, Durfort, la Commanderie, Millegrand. Chaque été sa collection va s'enrichir de poteries, mosaïques, verreries, bronze, intailles, monnaies etc, qui vont de -25 au 5 ème siècle après JC. Des céramiques sigillées rouge décorées de motifs floraux ou scènes de chasse sont remarquables. Jean Nicloux datera les divers sites romains grace aux marques des potiers.
Ces villaé étaient des fermes agricoles qui se composaient d'une maison de maître assez cossue et de logements pour les ouvriers. Il y vivait entre 15 et 25 personnes. On peut considérer que sur le territoire de Rustiques vivaient 80 à 100 personnes. A noter que la voie Aquitaine passait à proximité.
Tinus Daniels (à G) et Jean Nicloux
Il y a 10 ans Jean Nicloux décide de faire don de sa collection et de sa bibliothèque sur l'archéologie à la commune. La municipalité qui venait d'acheter un bâtiment pour faire des logements sociaux, aménage le rez de chaussée en musée. Celui-ci situé devant la mairie est ouvert au public tout l'été le mercredi de 10 H à 12 H. C'est Mr Tinus Daniels que nous avons présenté dans un précédent article qui commente cette visite et emmène les groupes à la découverte du village. Profitez en, c'est gratuit.
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11/08/2011
Football: c'est la reprise !
Ce jeudi 11 août les joueurs séniors du Racing-club Badens-Rustiques et Aigues-vives se retrouveront sur le stade du moulin à Badens pour la reprise officielle de la saison 2011/2012.
Les vacances sont finies pour les manchots vert et blanc. L'entraineur Gérard Avallone pourra compter cette année sur un effectif de 18 joueurs avec deux recrues et deux départs. C'est avec un effectif renforcé et expérimenté que la formation des portes du Minervois débutera la saison par un match de coupe de France, le 21 août prochain à domicile contre Bram, suivi du championnat début septembre. Les entraînements se poursuivront sur un rythme bi hebdomadaire mercredi et vendredi la semaine suivante, puis durant tout l'été les Lundi et jeudi.
Plusieurs matchs amicaux face à des équipes voisines permettront de peaufiner la tactique pour un championnat rempli d'espoir du coté vert et blanc avec pour la 8 ème fois la participation dans le championnat de l'Aude 2 ème division.
Pour l'école de foot la reprise est fixée au 6 septembre pour les catégories débutants, U 11 et U 12.
Les entraîneurs Gérard Avallone, Jean-Louis Sié et le référée à la touche Michel Vaissière
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08/08/2011
Le bon parcours d'une rustiquoise à Paris
Quel beau parcours , que celui de notre compatriote Sophie Mourlan, qui à 34 ans dirige aujourd'hui à Paris la société PLES Convergence.(consultants en recrutement dans l'informatique, les télécoms et les médias).
C'est le circuit scolaire habituel qu'a emprunté la fille de notre premier magistrat: école primaire au village avec comme instituteurs Mme Gaston et Mr Ressier, collège de Trèbes, lycée Sabatier à Carcassonne. En s'inscrivant à l'école de commerce internationale de Marseille Sophie va prendre un tournant important pour sa carrière. Débutées dans la cité phocéenne, elle poursuivra ses études en Angleterre, se perfectionnant ainsi en anglais et en marketing.
C'est muni d'un diplôme d'ingénieur commercial qu'elle fera ses premières armes à Paris, chez Méga international, un éditeur de logiciels. Durant 4 ans et demi elle va vendre les technologies de l'entreprise à de gros industriels français et étrangers, ce qui lui fera faire de nombreux déplacements aux quatre coins de France et outre manche.
C'est presque un changement de métier qu'elle va opérer en rentrant dans un cabinet de recrutement anglais qui ouvre des filiales partout en Europe dont un bureau à Paris. Elle sera la responsable des recrutements en France de Cisco systems France le numéro 1 des constructeurs de matériels télécoms. Au cours de cette expérience, elle fait la connaissance de PLES Convergence: une société qui est reconnue sur son marché dans la chasse de têtes de profils commerciaux, marketing et techniques dans les nouvelles technologies. L'expérience engrangée par Sophie lui permet de s'intégrer rapidement dans cette nouvelle société ou elle va devenir adjointe du directeur.Celui-ci étant souvent absent c'est elle qui gère aujourd'hui la vie courante du cabinet et l'encadrement de l'équipe de consultants soit une douzaine de personnes.
Voilà un parcours professionnel qui a permis à notre rustiquoise d'engranger expérience et confiance ce qui lui permet d'assumer ses nouvelles responsabilités, au sein d'une équipe jeune et dynamique. La vie parisienne lui permet de décompresser, Sophie n'hésitant pas à partager avec ses amis les bonnes soirées théâtre ou les "resto" sympa.
Félicitations à Sophie pour ce parcours professionnel remarquable.
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06/08/2011
Notre doyenne Gaby Greffier raconte... (suite)
Comme on l'a dit dans le précédent article, il y avait un curé attitré au village dans les années 1920-1930. Il habitait le presbytère situé à coté de la Mairie. Ce dernier curé du village était l'abbé Fargues , un bon curé paysan très estimé des habitants, sauf qu'il lui arrivait de faire "enrager" ses paroissiennes car il était plus doué pour la chasse que pour le prêche. Il arrivait ainsi que les dévotes l'attendaient en vain aux vêpres du dimanche et descendant au village elles apprenaient que l'on venait de voir l'abbé Fargues pousuivre une compagnie de perdreaux du coté de Candèze.
L'electricité est arrivé au village en 1908. Le conseil municipal avait voté à ce sujet (7 pour et 2 contre).Le Maire était le seul a avoir l'installation gratuite, mais il l'avait refusée craignant que "ça ne lui "foute le feu à la maison". Il reviendra sur sa décision quelques année après.
C'est monsieur Bernard, habitant une belle maison de maître et propriétaire de ce qui allait devenir notre magnifique parc municipal, qui a fait l'acquisition du premier poste de radio. En été les gens venaient s'asseoir au bas de chez lui et celui-ci mettait sa radio à fond afin que tout le monde en profite. Dans la journée il arrivait à Mr Bernard d'appeler Marcelle qui tenait la cabine téléphonique et il lui disait: "tiens écoute cette chanson" et par l'intermédiaire du téléphone Marcelle écoutait Tino Rossi ou Berthe Silva. Et tant pis si un autre abonné avait besoin de Marcelle pour obtenir une communication ! ....
Le cinéma est arrivé au début de ce 20 ème siècle avec le camion de Monsieur Icardi. Tout d'abord il s'installait au café et projetait des films muets. Il mettait en marche son gramophone avec des disques qui illustraient ainsi les actions du film. Ensuite vint le cinéma parlant, un soir par semaine le foyer, pour cause de seule distraction faisait salle comble. Un jour le projectionniste faisant sa pub avait annoncé pour la semaine suivante "un film osé" ou l'on allait découvrir les belles cuisses de Martine Carol. Le jour de la projection tous les hommes du village étaient présents et sachant que les enfants avaient l'habitude de regarder les films par le trou de la serrure, ils avaient alors bouché celle-ci avec du papier. Comme les choses ont changé depuis !
C'est la mairie qui a fait l'achat d'un des premier poste de télévision quand un relais a été installé sur le pic de Nore en 1961. Tout le village se pressait alors dans la salle de l'amicale le soir "après souper" pour découvrir ce nouveau divertissement. C'était la belle époque de l'amicale. Deux salles lui étaient consacrées dans une, la télé et dans l'autre le bar tenu par Jean Canal puis Michel Espérilla.Tous les soirs c'était le rendez-vous des beloteurs mais c'était surtout un lieu de rencontre ou les hommes venaient commenter le dernier match de l'ASC 13 ou l'étape du tour de France.
C'est ici que la plupart des Rustiquois ont découvert la télévision. Aujourd'hui c'est le salon de coiffure de Céline.
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04/08/2011
A l'ombre de l'église de la Commanderie
Secrétariat de la mairie: Il sera fermé pour cause de congés du Lundi 8 août au vendredi 26 août. Cependant une permanence sera assurée les jeudis 11 et 18, le lundi 22 et le vendredi 26 août de 9 H à 12 H. La déchetterie municipale sera ouverte tout le mois d'août aux horaires habituels.
Ouverture du musée: Pendant tout le mois d'août une visite du musée ainsi que du vieux village est organisée tous les mercredis de 10 H à midi. Ou sur demande en s'adressant à la mairie. Les visites sont gratuites.
Salle polyvalente: La municipalité vient de lancer l'appel d'offres concernant la construction de la salle polyvalente. Les entreprises intéressées peuvent retirer les dossiers chez RHA, 57 rue A Ramon Carcassonne. Coût total des travaux 520.000 €. Durée de la construction: 10 mois. Les plis seront ouverts le 29 août.
Le camping fait le plein: Le beau temps est enfin arrivé avec les premiers jours d'août et il y a beaucoup d'animation au camping de la Commanderie, en particulier autour de la piscine. Le restaurant aussi a du succès. Le cadre très convivial permet de se détendre en dégustant salades et grillades.
18:25 Publié dans A l'ombre de l'église de la Commanderie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
03/08/2011
Bienvenu à Loïs
C'est avec plaisir que nous avons appris la naissance le 29 juillet à 14 H d'un superbe garçon prénommé Loïs au foyer de Renaud Alary, plombier à Trèbes dans l'entreprise Cerclim et Camille Sié coiffeuse au salon Carréras de Carcassonne.
Voilà un nouveau né qui avec ses 4,360 Kg et ses 54 cm ne devrait pas tarder à faire parler de lui sur les terrains de sport quand il suivra son tonton Léo ou son papy Jean-louis Sié. Il fait pour le moment le bonheur de ce jeune couple qui a été un des premiers à s'installer au lotissement de La Chapelle il y a six mois.
Nous adressons nos félicitations aux parents, grands parents et arrières grands parents et formulons nos meilleurs voeux de bonheur à l'intention du nouveau né.
16:49 Publié dans démographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
01/08/2011
Notre doyenne raconte l'entre-deux-guerres
Notre doyenne Gaby Greffier est née en 1921 et a fêté cette année ses 90 ans. Elle nous raconte la vie telle qu'elle était à Rustiques en 1920/1950.
Le premier lotissement créé sous la municipalité de son mari Jean (maire de 1969 à 1981) n'existait pas et le village ne comptait alors que 250 habitants. Dans les années 1920, les personnes les plus importantes étaient dans l'ordre: l'instituteur, le maire et le curé. Le garde champêtre Escande était "le tambour du village". C'est lui qui de rue en rue alertait les habitants en tapant comme un sourd sur son tambour afin d'annoncer l'arrivée d'un commerçant ou une importante communication municipale.
Il y avait au village une épicerie, un café (trois avant la guerre de 14/18), le bureau tabac-régie de Néné, la marchande de journaux qui faisait sa distribution le matin, la laitière qui tapait aux portes au lever du jour distribuant le lait en vrac. Le café Foussat situé sur la placette devant la mairie avait tous les jours ses habitués, en particulier les joueurs de manille. En principe on payait à la fin du mois et quand le café à fermé vers 1948, quelques ardoises sont restées impayées. Les deux boulangers venaient de Trèbes se faisant concurrence à grand coup de klaxon. Quand au couple de jardiniers de Bouilhonnac, ils arrivaient avec leur cheval tirant la charrette chargée de légumes cueillis à l'aube, et s'installaient devant l'autogare
Marcelle Mourlan était réceptionniste à la cabine téléphonique située derrière la mairie. Il n'y avait en 1940 que 3 ou 4 abonnés dans le village, mais toutes les communications (dans un sens comme l'autre) passaient par la cabine. Quand ils demandaient à Marcelle tel numéro, les abonnés ne manquaient pas de lui demander d'abord des nouvelles de ses enfants, ou combien de perdreaux son mari avait tué à la chasse le dimanche. Des papotages qui permettaient à la jeune préposée de passer le temps, bien qu'elle est toujours sous la main une revue ou un journal. C'était une époque ou l'on parlait d'abord service, la rentabilité on ne connaîssait pas ! (à suivre)
Rustiques en 1950: 256 habitants. Les vignes et les jardins sur la gauche sont aujourd'hui des lotissements.
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