rustiques


23/08/2012

Le tennis, un sport d'été

 

Le court de tennis du village a aujourd'hui 40 ans et son revêtement enrobé n'a pas du tout vieilli: un bon point pour le constructeur l'entreprise SACER. Par contre les piquets de clôture auraient besoin d'un bon coup de pinceau.

tennis Rustiques.jpgLe club de tennis du village a eu ses heures de gloire dans les années 1975-80 ou une équipe était engagée en championnat de l'Aude 3 ème division et y faisait bonne figure. Les jeunes le mercredi étaient entraînés par Danièl Mourlan et Jeannine Pinard.

Aujourd'hui plus de compétition, mais le court est toujours aussi fréquenté surtout en cette période de vacances. Dans la matinée et les après-midi, les jeunes se défient raquettes en main. Ils viennent de Trèbes, Badens et bien sur du proche camping de la Commanderie. Une aubaine pour ces vacanciers qui veulent entretenir leur forme.

Il n'y a pas d'école de tennis actuellement à Rustiques et c'est bien dommage car c'est l une des raisons qui font que l'on voit peu de jeunes du village sur le court.

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1984:  de G à D  Cyril Mauffront, Nathalie Espérilla, Sabine Mazenc; Jeanine Pinard (éducatrice bénévole), Françoise Méliès

 

 

22/07/2012

De la pierre plus vraie que nature !

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Les personnes qui regrettent que la maison du parc dénote à coté de notre belle église vont être nous l'espérons réconciliés avec cette réalisation.

Ces jours-ci les employés communaux vont procéder au plaquage des soubassements en imitation église 036.jpgpierre venue tout droit d'Italie. Un plaquage qui va imiter parfaitement la pierre de l'église voisine.

A l'intérieur de la maison des associations, les travaux se poursuivent avec les corps d'état secondaire.

Souhaitons à celle-ci de connaître le même succès que l'Amicale dans les années 1960. Quand en 1961 la municipalité de Paul Ilhe a installé la télévision dans la salle des anciennes écoles (actuellement salon de coiffure), il y avait tous les soirs une quarantaine de personnes pour découvrir ce nouveau divertissement hors de prix pour beaucoup de gens. Il n'y avait alors qu'une chaine et en noir et blanc. Dans la deuxième salle le bar était toujours animé avec les jeunes et les habituels joueurs de cartes. C'était un endroit très prisé pour sa convivialité. Rendons hommage aux personnes qui ont tenu ce bar: Michel Espérilla le père de notre 2 ème adjoint et Jean Canal qui menait la propriété de Augustin Delpoux.

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Au bar de l'amicale en 1963: le barman Jean Canal, au fond de G à D: Francis Castillou, André Canal, Jean-Louis Maurel, Jean-François Santellani

 

07/02/2012

Hommage à l'abbé Raoul Férrié, ce prêtre au grand coeur

Après avoir été professeur au lycée Stanislas de Carcassonne, Raoul Férrié est arrivé comme curé doyen de Trèbes en 1950. Il avait 45 ans et avait également en charge la paroisse de Rustiques.
Pendant les 5 années où il a fréquenté notre village il a été adoré par tous les enfants et s'est fait adopter par l'ensemble de la population. On se bousculait pour être enfant de coeur et il n'y avait pas d'absent au catéchisme. Les enfants allaient l'attendre tous les mercredis sur la route entre Trèbes et Rustiques et s'entassaient à 8 ou 10 dans sa petite voiture pour rejoindre l'église du village. L'après midi commençait souvent par une partie de football endiablée ce qui obligeait l'abbé Férrié de se relever la soutane pour mieux courir derrière le ballon.
juillet 1954.jpgAprès la séance de cathéchisme tous les enfants se retrouvaient dans la sacristie où l'on tendait un drap blanc en guise d'écran. L'abbé Férrié projetait alors les films de Tintin et Milou. Il attribuait un personnage à chaque enfant afin que celui-ci lise la bulle correspondant et lui jouait le rôle du capitaine Hadock. Il se régalait de faire résonner de sa grosse voix des "...mille milliards de sabors" ou des "...bande de bachi bouzouks". Madame Castel qui l'aidait à enseigner le cathéchisme se rappelle de ces séances ludiques: "à moi il me donnait le rôle le plus facile, celui de Milou".
L'abbé Férrié gardera toute sa vie des liens d'amitiés très fort avec la famille Castel. Le mercredi entre le catéchisme et la prière du soir il s'invitait pour le dîner chez les parents. Un ancien rustiquois raconte: "En 1950 c'était une époque où l'on bouffait encore du curé et mon père était anticlérical; Le premier soir où l'abbé est venu manger à la maison, avec mes frères et soeurs nous n'en menions pas large. Le curé avait goûté avec plaisir le repas simple préparé par la maïtresse de maison et notre père avait apprécié ce prêtre sympathique et très ouvert. A tous les deux, ils avaient vidé la bouteille de minervois et les deux hommes s'étaient quittés bons amis".  L'abbé reviendra plusieurs fois dîner dans cette maison dans laquelle il avait su créer des liens d'amitié.
En juillet 2000 la famille Castel accompagnée de quelques rustiquois et trébéens est allé à Ladern sur Lauquet fêter le jubilé de l'abbé Raoul Férrié (70 ans de sacerdoce)
Ce prêtre au grand coeur qui a su se faire aimer de toute la population s'est éteint quelques années après. Il était proche des 100 ans.

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En juillet 2000 Rustiquois et Trébéens sont venus fêter les 70 ans de sacerdoce de l'abbé Raoul Férrié

21/11/2011

Virage de Laure: il posait déjà problème il y a 79 ans

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Le 18 mai 2009 nous relations dans ce journal, la colère des riverains de la route de Laure, qui profitaient du passage du tour de l'Aude féminin dans leur quartier pour manifester leur mécontentement.

ELA 001.jpgSur cette route D 235, il y a deux virages en épingle dont un a été le témoin de nombreux accidents. Ces dernières années des palissades ont été posées qui peuvent éviter aux véhicules de tomber dans le ravin, mais qui rétrécissent la route, et ne résolvent pas le manque de visibilité. Il suffirait de rogner dans le talus sur 4ou 5 mètres et recharger la chaussée afin d'éviter la grosse flaque d'eau qui se forme après chaque pluie. La visibilité serait accrue et les cyclistes croisés par les autos ne prendraient pas un bain de pied.

La municipalité actuelle a de nombreuses fois alerté les pouvoirs publics: en vain !

Voici textuellement la délibération qui avait été prise par le conseil municipal   le 14 mai 1932 :       "le conseil virage Laure.jpgmunicipal constate le danger que présente le tournant qui se trouve à 500 mètres à l'est du village sur le chemin de Rustiques à Laure, ce tournant qui autrefois pouvait paraître difficile devient actuellement tout à fait dangereux étant donné la circulation automobile qui va croissant de jour en jour à cet endroit là.

A noter comme accident les plus récents, la rencontre de deux voitures de tourisme où il n'y a pas eu d'accidents de personnes mais dont les dégats ont été très important et tout dernièrement la chute dans le ravin d'une camionnette transportant 14 ouvriers des PTT qui ont tous été blessés dont 2 très grièvement.

Le conseil municipal demande l'élargissement et le redressement de ce virage. Signé: Jacques Hudelle maire, Paul Ilhe adjoint."

Voilà une délibération prise il y a 79 ans qui n'a pas encore eu d'effets !

31/10/2011

Exit les anciennes douches municipales

 

cyclos 020.jpgL'entreprise Cogebat de Capendu procède actuellement à la démolition des anciennes douches municipales.

Celles-ci avaient été construites en 1955, sous la municipalité de Jacques Hudelle; le réseau d'eau potable avait été construit quelques années plutôt.

Il y avait au rez de chaussée les lavoirs et à l'étage 5 cabines de douche qui cyclos 010.jpgfonctionnaient tous les samedis et voyait ainsi défiler toute la population. Le garde champêtre de l'époque, Joseph Clanet tenait la caisse ( il fallait payer une modique somme ) et veillait au bon fonctionnement de la chaudière propane.

L'installation du tout à l'égout en 1968 sonnera le "glas" des douches municipales. Chacun installant chez lui toutes les commodités.

C'est l'entreprise Charles Mourlan père qui avait construit ce batiment qui devait être le dernier du village construit en pierre de taille (1). Des pierres de récupération, mais aussi les dernières pierres extraites des carrières situées près de l'actuelle déchetterie, ainsi que des pierres venant de la carrière du fer à cheval dans l'Alaric.

Par la suite ce batiment sera affecté aux jeunes, sans grand succès, la municipalité décidant de le fermer après quelques actes de vandalisme.

Aujourd'hui les lavoirs-douches vont laisser la place à la maison des associations.

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(1): Quelques années plutard, la maison de Monsieur Louis Ric, aura une construction mixte: la façade en pierre et les autres murs porteurs en briques.

18/10/2011

L'autogare témoin du patrimoine

 

Ces jours-ci les employés communaux ont sorti les pinceaux pour donner un coup de jeune à autogarre 002.jpgl'autogare. Celle-ci a été construite en 1953 ou 1954, et c'est toujours à cet emplacement situé au milieu du village que ce sont arrêtés les transports en commun.

On lit dans une délibération du conseil municipal que c'est en 1911 que l'autobus de Mr Panolier a remplacé la diligence sur la ligne Laure-Carcassonne. Dans les années 1940 ce sont les couriers du languedoc-Roussillon qui prendrons le relai et connaîtrons une période faste d'une vingtaine d'années.Il n'était pas rare dans les années 1950 de voir une quinzaine de passagers debout dans l'autobus. Aujourd'hui les cars Teissier ne transportent pratiquement que les collégiens et lycéens.

Au tout début du XXème siècle, on marchait beaucoup à pied et les Rustiquois empruntaient régulièrement le "vieux chemin de Rustiques" pour se rendre à Trèbes en une demi heure environ. La gare étant à l'opposé de Trèbes, il leur fallait 10 minutes de plus pour aller prendre le train. A ce sujet , on peut lire dans une délibération du conseil municipal du 26 août 1855: "le conseil municipal de Rustiques prend connaissance d'un mémoire sur les stations projetées dans l'arrondissement de Carcassonne et donne un avis favorable pour la construction d'une station secondaire à Trèbes". Celle-ci sera construite en 1856 en même temps que la gare de Carcassonne qui a été mise en service le 22 avril 1857.

Il y a longtemps que la gare de Trèbes est obsolète et dans quelques années les TGV vont passer comme des fusées quelque part entre Rustiques et Laure. Pourquoi cette course à la vitesse qui coûte si cher ? N'y a t'il pas d'autres priorités ?

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28/08/2011

Rugby: notre village a connu aussi ses heures de gloire !

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Debout de Gà D: Jean Canal, Jean Espérilla, Charles MourlanJean-Paul Barthès,Sampiétro, Jean-Louis Maurel, Georges Galindo accroupis: René Caballéro, André Canal, Massip, Jean-Paul Gorce, Pierre Garcia

 

.A quelques jours du début de la coupe du monde de rugby, quelques sexagénaires Rustiquois vont se souvenir avec nostalgie des années1964 à 1966, époque glorieuse pour l'équipe de rugby à 7 du village. C'était la belle époque de l'Amicale ou tous les jeunes se retrouvaient le dimanche sur le terrain de sport chemin de Canet et devant 100 à 200 personnes disputaient le championnat de l'Aude de rugby à 7.

En 1965, après une formidable saison, l'équipe de Rustiques était sacrée championne de l'Aude UFOLEP après une finale mémorable face à Villegayenc disputée à domicile. Une finale "physique" à la limite de la baston (deux blessés chez les visiteurs), mais à part ça disputée dans un bon esprit..... Pour en arriver là, les Rustiquois avaient affronté durant la saison Ventenac-Cabardès, Rouffiac, Génerville et la redoutable équipe de Fabrezan.

Les déplacements se faisaient avec l'estafette de l'entreprise Mourlan (5 joueurs y travaillaient), Alexandre Cabéro était le soigneur attitré, Jean Canal et Paul Gaston, anciens joueurs supervisaient l'équipe, ne manquant aucun déplacements.

Le rugby à 7 permettait à de petits villages comme Rustiques d'avoir une équipe et celà créait une belle animation dans notre petit village. A la fin des matchs tout le monde se retrouvait à la buvette de l'amicale et ....on refaisait le match !

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Debout de Gà D: Paul Gaston, Francis Mourlan, Jean Espérilla, Charles Mourlan, Pierre Huillet, André Maurel, Michel Espérilla accroupis: René Caballéro, Francis Castillou, Chalet, "Le Top", Jean-Paul Gorce.

20/08/2011

Le village au début du 19 ème siècle

 

vues du village 020.jpgOn a vu dans un article précédent qu'il y avait à l'époque romaine, plusieurs "villaé", soit 80 à 100 habitants vivant sur le territoire du village. L'origine de la commune peut être attribué à un nom d'homme latin, Rusticus qui est devenu Rustivilla en 908 (époque Franque) puis Rusticas en 1063, Rusticanum en 1207, Rusticques en 1532 pour être définitivement Rustiques en 1781.

Sur la matrice cadastrale de 1811 on peut lire: La population est de 200 habitants, elle fournit assez de bras pour les travaux de la culture, mais non pour ceux de la récolte, ce qui force les propriétaires à en chercher ailleurs.

Le terrain en général est bien cultivé, les principales productions sont le blé, le seigle, l'avoine et le vin. Il y a à Rustiques 1000 bètes à laine divisées en trois troupeaux et la qualité de la laine est très estimée. Le principal genre d'industrie est l'agriculture. Les habitants peu aisés se livrent à la filature des laines pour les fabriques de Carcassonne.

Comme on le voit, si l'agriculture avait beaucoup d'importance dans notre commune au début du 19 ème siècle, il y avait peu de vignes, par contre l'élevage des moutons était important. Il y a eu des troupeaux d'ovins sur la commune jusqu'en 1960, le dernier était parqué au domaine de Rouïre au nord du village.

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Le domaine de Rouïre n'ayant jamais été électrifié, il n'a été habité que jusqu'à la guerre de 1914/18